Retour à Diégo
Dimanche 28 décembre
C'est un vent fort qui nous réveillent et provoque un peu inquiètude pour notre retour sur la grande terre. Je vais voir Yolande, la patronne qui me rassure "c'est rien, ça va passer". Effectivement ça passe et nous voilà parti pour le port de Hell-Ville où l'on doit retrouver Martine et Jean-Paul. La traversée Nosy-Be/Ankify se fait dans de meilleures conditions qu'à l'aller vu que la mer est plus calme et qu'on s'est placé à l'arrière du bateau.
Pour notre voyage de retour, Roméo le chauffeur de taxi nous avait mis en relation avec une personne qui nous a vendu des billets pour un retour en minibus à Diègo. En arrivant à Hell-Ville, je fais remarquer à notre vendeur que la société de transport a annoncé le prix de 20000Ar à une personne à qui j'ai donné le tuyau alors que nous on paye 40000Ar, certes avec la traversée, mais ce qui revient plus cher quand même. Du coup, il nous accorde une place supplémentaire dans le minibus. Les conditions changent aussi à notre 'arrivée à Ankify quand le Sprinter Mercedes promis se transforme en minibus de marque japonaise.. En attendant le chauffeur du minibus, on prend notre petit déjeuner dans une gargotte du port. On nous avait dit que le véhicule partirai à 10h00 mais, dans les faits, il ne partira que quand il aura fait le plein de passagers.
Ankify, en attendant le départ du taxi-brousse
Il est 11h00 quand on finit par partir et, nouvelle déconvenue quand il s'arrête à tout moment pour charger et encore charger des passagers et des bagages de toutes sortes ; lit, vélo et même une poule déposée dans le coffre derrière nous. En fait, on s'est fait rouler., il s'agit d'un vulgaire taxi-brousse et non d'un bus aux places limités comme annoncé. Voyage un peu éprouvant mais couleurs locales avec chargement de personnes tant que ça rentre et aussi avec les nuées de vendeurs qui s'agglutinent autour du bus à chaque arrêt pour proposer de la nourriture, Mac Drive à la malgache en quelque sorte ! Conduite un peu spéciale aussi quand le taxi-brousse chargé à bloc se met à rouler à vive allure dans les portions de lignes droites. On en vient à apprécier l'état déplorable des routes qui oblige le chauffeur à rouler à une vitesse plus raisonnable.
On arrive avec soulagement à Diego sur le coup des 18h30. Heureusement, j'ai eu la bonne idée de réservé une chambre le matin même à l'Hôtel de la Baie.. On dit au revoir à Martine et Jean-Paul qui retournent à Ramena. On se requinque avec une bonne douche suivi d'un excellent repas, camerons pour moi et poisson grillé pour Patrick. La pluie est arrivée, il ne nous reste plus qu'à aller se coucher.
Hôtel de la baie
Lundi 29 décembre, Diégo
Ce matin,, c'est achat de souvenirs à Diégo. Un des clients de l'hôtel nous dépose gentiment en ville vers le marché où on décide de faire un petit saut. Il faut "regarder en bas" comme dirait Auguste, notre guide des 3 baies, pour ne pas poser le pied dans la gadoue ou dans les flaques laissées par la pluie qui est tombée toute la nuit. Fruits, légumes, épices, viandes, poissons, crabes, crevettes, volailles vivantes dans leurs gros paniers tressés, un véritable festival de couleurs et d'odeurs.
Changement de décor devant la vitrine d'un bijoutier où je craque pour un saphir monté sur une bague en argent (80000Ar). On retourne ensuite dans les boutiques où l'on avait repéré des choses lors de notre arrivé à Diégo : boutique en sable pour un chapeau rouge (8500ar), objets de décoration et quelques bricoles pour les enfants, Baobab Company pour les vêtements, une autre boutique pour un panier rouge (35000ar) ainsi qu'un ensemble chemin de table, sets de table et ronds de serviettes (35000ar).
On se mange une salade au poulet dans une pizzeria tenue par un manosquais avant de se retrouver sous une pluie battante au moment de repartir. L'occasion de faire une pause café au "Grand Hôtel " en attendant que la pluie se calme.. J'espérais y goûter une des pâtisserie réputées de cet hôtel de Diego, mais apparemment l'heure n'est plus à la gourmandise. Un taxi stationné en face nous propose ses services et le portier du "Grand-Hotel" va chercher un parapluie pour m'accompagner gentiment à la porte de la 4l. La route se transforme en véritable petit torrent sous la pluie qui redouble de vigueur et rentre par les trous du plancher de la 4L. Après la sieste, quand la pluie a cessé et laissé la place au soleil, on va profiter un petit coup de la jolie piscine à débordement de l'hôtel où l'on fait une petite séance de photos. Arrivée de Ben, Lucille et leurs enfants, Zia et Madi que l'on avait rencontrés à Nosy -Komba. Sonne ensuite l'heure de l'apéro puis du repas.
Hôtel de la Baie
Mardi 30 décembre
Dernière nuit à Diego et réveil avec mal de ventre. On retourne à Diego pour nos dernières emplettes. Retour à l'hôtel pour prendre un repas léger (poisson fumé et tomates/huile d'olive). On quitte l'hôtel à 13h00 sous les adieux chaleureux des propriétaires. A 15h30, l'avion décolle direction Mayotte.
infos pratiques :
Hôtel de la Baie à Diego, route de Ramena (environ 2km du centre ville)
contact 0326445782
piscine à débordement, équipement de fitness, extérieurs spacieux
bungalow lit double, salon avec télé, coin repas et sanitaires : 73 000 ariarys
plats à partir de 13 000 ariarys
petit déjeuner : 7 000 ariarys
Baobab Company
Prix des vêtements : robe (45000ar), tee-shirt et débardeur (35000ar), polo (50000ar), débardeur (40000ar), chemise (57000ar).